« Personne n’est jamais devenu pauvre en donnant. – Anne Frank
Avec votre aide, votre cœur et votre dévouement, nous serons en mesure de fournir des soins encore meilleurs à nos patients.
Pourquoi avons-nous tant besoin d’une aide extérieure ?
En raison de l’énorme inflation de plus de 95 % de la monnaie nationale par rapport au dollar, l’ensemble du système libanais est très affaibli et plusieurs institutions sont détruites. La garantie des besoins fondamentaux de l’ensemble de la population, tels que l’alimentation, les soins de santé, le carburant, la sécurité publique et générale, et la disponibilité des emplois, ont tous été gravement affectés de manière négative.
En conséquence, depuis lors, les tiers payeurs publics n’ont pas été en mesure de rembourser les hôpitaux pour les coûts des soins de santé, empêchant la majorité de la population libanaise d’accéder aux soins médicaux. Ce manque d’accessibilité entraîne malheureusement un grand nombre de refus d’admission à l’hôpital, malgré l’avis médical.
Cette situation économique a conduit certains hôpitaux à fermer leurs portes et d’autres à refuser d’admettre des patients.
Dans toute cette misère, nous, le LHG-UMC, malgré tous les défis, essayons toujours de garder les portes ouvertes pour tous les patients de toutes origines. C’est la raison pour laquelle un nombre croissant de patients couverts par les payeurs publics sont orientés vers notre hôpital pour des diagnostics et des traitements cliniques.
À cela s’ajoute le coût des médicaments et des consommables, qui a augmenté en raison de l’hyperinflation et de la fin des subventions gouvernementales. Aujourd’hui, notre hôpital se trouve dans une situation critique : d’une part, la majorité des patients hospitalisés qui étaient auparavant couverts par les payeurs publics n’ont plus accès aux soins en raison de la crise, d’autre part, les payeurs privés en tiers payant ont la moitié de la valeur de leur aide qu’avant réduite d’un an. Tout cela se traduit par une baisse des revenus de l’hôpital, dans une situation financière qui ne cesse de se dégrader à mesure que la monnaie locale continue de se déprécier. Bien entendu, cela affecte notre capacité à financer nos projets au-delà des coûts de fonctionnement. Quant à la situation politique et économique, nous ne voyons toujours pas la lumière au bout du tunnel. Le Liban est dans une impasse politique : pas de gouvernement, pas de présidence depuis un certain temps, problèmes financiers des institutions publiques et de l’infrastructure de l’État.
Dans cette situation et dans ces circonstances, il ne nous est plus possible de supporter seuls les coûts, et encore moins de financer la rénovation et la réhabilitation.